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Se rejoindre dans la prière
Que l'Europe respire, unie,
de ses deux poumons spirituels

Cette initiative est l’humble projet d’une laïque, Marie-Aude, dont le cœur français bat pour l’Ukraine et la Russie et la Pologne depuis toujours.

La Pologne m'a appris l'ouverture vers l'est avec Jean-Paul II et la valeur de la foi.

La Russie m'a appris la lucidité avec F. Dostoïevsky, la dignité dans le combat pour la vérité et l'espérance avec ses dissidents, notamment V. Bukovsky, N. Gorbanevskaya, V. Shalamov et A. Soljénitsyne.

L'Ukraine m'a appris que Dieu sauve, la foi en la Providence, la douceur de Marie et le goût de la joie. Son peuple m'a tant appris, sur la résilience, l'humilité, la solidarité, la foi envers et contre tout.

Tous trois sont des pays messagers d'une foi valeureuse. Charge à nous à l'ouest de s'en inspirer.

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Voici le vécu derrière l’esprit :

Née en France, de parents français d’origine française et italienne, ayant accueilli notamment des réfugiés polonais dès son enfance, Marie-Aude a grandi dans un esprit xénophile, et avec un profond amour de l’est accentué par la papauté de Jean-Paul II. Après une visite des camps d’Auschwitz et Birkenau à l’adolescence, elle consacre jeune adulte quatre ans de sa jeune vie, en Angleterre, à une thèse doctorale de littérature russe portant sur « Le Soi face à la loi dans l’Archipel du Goulag de Soljénitsyne ». Elle y étudie le « Soi » terrain de confrontation entre la loi écrite, la loi du goulag et la loi naturelle. Son étude la pousse à étudier aussi « Les Récits de Kolyma » de Varlam Chalamov et à rencontrer plusieurs dissidents dont Natalya Gorbanevskaya et Vladimir Boukovksy.

 

Plus tard, suite à un colloque sur « Les martyrs semences d’unité » organisé par l’AED à Paris, elle part vivre quelques années en Ukraine. Travaillant à l’Institut d’Etudes Oecuméniques près l’Université Catholique d’Ukraine (Lviv) comme bras droit du prof. Antoine Arjakovksy, elle assiste à la naissance de et participe à la Révolution Orange. Elle participe à ce titre à l’ouvrage de Laure et Antoine Arjakovsky sur « La Révolution de l’Esprit ».

 

Quelques années plus tard, en 2008, alors qu’à bout d’espérance en ce monde, elle remet sa vie aux pieds de la croix, elle est miraculeusement sauvée le lendemain, un 31 mai (fête du Sacré Cœur) d’un accident qui la plonge dans le coma. Là, elle se voit comme un minuscule point doré dans la pénombre infinie où s’inscrit le nom de Saint Michel en lettres d’or. Quelques semaines après son réveil, on lui montre une trentaine de photocopies d’icônes ukrainiennes qui recouvraient les corps de sa mère et d’elle-même dans la voiture écrasée jusqu’au coffre. On lui rapporte les propos des pompiers tenus aux gendarmes : "Nous ne sommes pas croyants, mais vu l'état de la voiture, on ne peut pas penser qu'il n'y a pas quelque chose de divin qui les a sauvées. C'est pas possible autrement."

 

Convaincue qu’il faille répondre à l’invitation de Jean-Paul II afin que l’Europe respire de ses deux poumons – est et ouest, elle vous invite à le prier aussi, lui qui fut le premier à bénir les icônes des martyrs de l’église gréco-catholique d’Ukraine.

Ensemble, avec lui, « n’ayons pas peur », et prions les uns pour les autres.

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